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Aujourd’hui plus que jamais un nombre grandissant de consommateurs fait le choix du naturel pour prévenir ou soulager ses maux quotidiens.
Par besoin de se rassurer en revenant à des remèdes naturels issus d’une longue tradition ou par méfiance vis-à-vis de toutes les molécules de synthèse omniprésentes dans notre environnement.
Cette préférence donnée au naturel est une excellente chose. Par contre, il n’est pas pour autant question de pratiquer de l’automédication surtout quand une pathologie lourde (du type diabète, cancer, maladie auto-immune notamment) est avérée.


Principe de précaution

L’utilisation des plantes pour le bien-être et la santé remonte à la nuit des temps. Toutes les civilisations du monde ont toujours su trouver par observation, intuition ou expérimentation des plantes dans leur environnement capables de soigner leurs blessures ou maladies.
Des molécules très actives ont ainsi été identifiées dans le monde végétal (aspirine, digitaline, quinine, pénicilline, codéine…) et ont été ensuite reproduites sous forme chimique pour les utiliser dans des médicaments.

Les plantes, aussi naturelles soient-elles comportent donc des principes nommés actifs pour leurs effets.
Elles peuvent donc être consommées pour le confort et un mieux-être,  mais leur prise ne doit pour autant se faire de façon inopinée et sans un minimum de connaissance ou de conseil.


Privilégier le conseil

Les compléments alimentaires à base de plantes, vitamines, produits de la mer ou de la ruche, super nutriments… vendus en magasins de produits bio et diététiques ont reçu une autorisation de mise sur le marché. Leur fabricant a dû constituer puis déposer auprès des autorités de santé un dossier très complet apportant la preuve de leur absence de toxicité pour le consommateur, mais aussi leurs bienfaits.

Et dans ce cadre, la réglementation française, désormais soumise à une réglementation européenne, est une des plus strictes qui soient.
Ces produits sont destinés à favoriser le bien-être mais ne peuvent revendiquer de propriétés thérapeutiques comme des médicaments.
Ils ne peuvent pas non plus être pris en substitution d’un traitement allopathique, ni en même temps que ce traitement pour éviter des interactions ou des effets cumulatifs.

Par ailleurs, même s’ils sont en vente libre, ce sont aussi souvent des produits nécessitant un conseil : du responsable du rayon bien-être, du fabricant, voire d’un praticien de santé extérieur (naturopathe, conseiller en hygiène vitale, phytothérapeute, et même un médecin qui serait ouvert aux méthodes naturelles).

Si vous êtes responsable d’un magasin, ne négligez donc pas cette partie conseil afin de vous protéger, mais aussi de protéger vos clients : en formant vos équipes de vente, en faisant appel à l’expertise de vos fournisseurs (qui ont de plus en plus dans leur équipe une diététicienne, un naturopathe, un pharmacien, un aromathérapeute…), en vous rapprochant de praticiens de santé proches de votre magasin vers lesquels orienter vos clients ou que vous pourrez appeler pour leur demander conseil.
Vous pourriez aussi organiser un atelier à l’occasion duquel un professionnel de santé donnerait des conseils de bien-être au naturel en cas de pathologies lourdes.


Voici quelques exemples de produits d’aromathérapie et de phytothérapie qui peuvent apporter un soutien et du confort :

-    Pour un sommeil de qualité : passiflore, huiles essentielles d’agrumes en diffusion, hydrolat ou huile essentielle de lavande, hydrolat de fleur d’oranger…
-    En cas de fatigue (après une opération, pour récupérer après une chimiothérapie à condition que celle-ci soit bien finie) : sérum hypertonique de Quinton, vitamine C, ginseng…
-    Pour le bien-être du foie mis à mal par la prise de médicaments : desmodium, curcuma (à utiliser largement en cuisine, à consommer en infusion), gel d’aloe vera sous forme buvable, citron (chaud dans de l’eau le matin au réveil),
-    En cas de nausées : gingembre frais, confit ou dans de l’eau chaude), fumeterre, infusions de mélisse, menthe…



Même si cela ne suffit évidemment pas, le fait de privilégier le bio pour son alimentation, ses cosmétiques et ses produits ménagers est déjà en soi une forme de protection vis-à-vis des diverses pollutions environnementales (pesticides, métaux lourds, bisphénol, phtalates, composés organiques volatils…).

Effectuer régulièrement une cure détox (avec des plantes dépuratives ou de la sève de bouleau), une monodiète (avec des pommes, du raisin, du riz, des jus ou bouillons de légumes…), voire un jeûne (sous encadrement) pour ceux qui s’en sentent capables et qui ont la vitalité pour cela, permet aussi d’éliminer les déchets et toxines à l’origine de fatigue et de troubles liés à l’encrassement. 

La meilleure chose à faire est d’agir en prévention en adoptant une bonne hygiène de vie : choisir des produits bio et de saison, manger en se faisant plaisir mais sans excès, respecter ses besoins en sommeil, bien gérer son stress et ses émotions, pratiquer une activité physique régulière.


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