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Nous vivons de plus en plus vieux : environ 85 ans pour les femmes et 78 ans pour les hommes, et la France est un des pays où l’on vieillit le mieux.
Même si les femmes ont une longévité plus longue que leurs partenaires masculins, qu’elles pourraient devoir à leurs hormones, ces mêmes hormones leur jouent aussi des tours.
C’est le cas lors de la ménopause, étape importante dans leur vie et leur physiologie, qui, pour certaines, s’avère être un moment difficile à traverser (44% des femmes la vivent mal).
On compte aujourd’hui en France 11 millions de femmes ménopausées, dont plus de 6 millions sont âgées de plus de 60 ans.  Et chaque année, 400 000 nouvelles femmes se trouvent concernées par la ménopause.

 

Un cap à passer


La ménopause survient à l’âge moyen de 51 ans. Elle est confirmée quand les règles ont totalement cessé depuis un an, mais elle est toujours précédée d’une phase dite de pré-ménopause (dès l’âge de 45 ans, voire dans quelques cas, encore plus jeune), de durée variable selon les femmes, et souvent très inconfortable et éprouvante : suite à une chute des sécrétions d’hormones (de la progestérone pour commencer puis des œstrogènes), certaines femmes sont en effet confrontées à des troubles tels que bouffées de chaleur (1 femme ménopausée sur 2 s’en plaint), suées nocturnes, troubles de la circulation, modification de la silhouette avec prise de poids dans la partie supérieure du corps (ventre, bras), sautes d’humeur, irritabilité, déprime….
Ces troubles en viennent à leur gâcher la vie, sans parler, pour certaines, d’une baisse de la libido et d’une sécheresse vaginale.


Pour soulager tous ces troubles, la médecine allopathique propose un THS (Traitement Hormonal de Substitution) consistant à prendre des molécules de même nature chimique que les hormones féminines et destinées à mimer leurs effets pour apporter un mieux-être.
Mais vous vous doutez bien que vos clientes féminines seront assez méfiantes vis-à-vis de ces traitements médicamenteux autour desquels flottent encore quelques doutes (ils pourraient augmenter les risques de cancer du sein, maladies cardio-vasculaires, phlébites, embolies…).
Heureusement, une fois encore, des solutions naturelles existent pour offrir du confort à ces femmes. Par votre conseil, vous pourrez leur être fort utiles.

 

Une bouffée d’air pour les femmes ménopausées

 


Tout d’abord, rappelons que la ménopause n’est pas une maladie - bien qu’elle soit quelquefois très (trop) médicalisée - mais un état physiologique voulu par la Nature pour mettre au repos le système hormonal de la femme.
Précisons aussi que les bouffées de chaleur et suées nocturnes, tout en étant évidemment liées aux modifications hormonales, puis à l’arrêt total des sécrétions ovariennes, sont une forme d’élimination de toxines par la peau.
En effet, tant que la femme a ses règles, elle élimine à chaque cycle du sang auquel se mêlent des toxines. C’est pourquoi, certaines femmes se sentent nettement mieux après leurs règles, comme « nettoyées ». L’utérus est pour cette raison considéré comme un « émonctoire secondaire », c’est-à-dire un organe d’élimination, que le corps utilise pour retrouver, ou préserver, son équilibre.
Dès lors que le cycle menstruel s’interrompt,  le corps cherche alors, selon son intelligence innée, une autre solution et va alors dériver les toxines qui l’encombrent vers une autre porte de sortie, en l’occurrence la peau.
La prise de produits naturellement dépuratifs (sève de bouleau, aubier de tilleul, complexes détox…) peut donc contribuer à réduire les bouffées de chaleur.
La sauge, cette plante salvatrice, est une plante traditionnellement conseillant pour réduire les bouffées de chaleur car elle régule la transpiration.
Mais les bouffées de chaleur ont aussi une composante psychologique et sont plus marquées chez les femmes d’un tempérament anxieux : dans ce cas, vous pouvez leur conseiller la prise de passiflore, houblon, magnésium… pour favoriser la détente.

Etre femme au naturel


Voici d’autres plantes à conseiller pour le bien-être au féminin :

  •     Le yam, ou igname sauvage, est un végétal progestérone-like (dont les effets sont similaires à ceux de la progestérone naturelle), conseillé en pré-ménopause pour combler la carence hormonale et maintenir l’ardeur du désir (grâce à ses phytostérols naturels qui stimulent les centres cérébraux du désir). De plus, il contient des précurseurs naturels de la DHEA, hormone du « bien-vieillir ».
  •     Le gattilier était conseillé aux moines pour les aider à rester chastes en coupant leur désir. Grâce à ses principes actifs mimant les effets de la progestérone, il est bénéfique pour les femmes en période de ménopause pour retrouver leur équilibre.
  •     Le soja (avec ses isoflavones) et le trèfle rouge contiennent des phyto-oestrogènes qui comblent les carences hormonales liées à la ménopause. Ils sont cependant déconseillés en cas d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein et de l’utérus hormono-dépendants. La dose recommandée par l’Anses (agence de sécurité des aliments remplaçant l’Afssa) en isoflavones est de 1 mg / kilo de poids, soit 60 mg pour une femme de 60 kg.
  •     La maca : cette racine adaptogène (elle augmente la résistance du corps face aux stress physiques comme psychiques) est assimilée à un « ginseng péruvien ». Elle est connue pour réveiller le désir sexuel et participer au bien-être au féminin, notamment lors de la ménopause.
  •     L’armoise est conseillée à toutes les femmes : contre les troubles de la ménopause, mais aussi en cas d’inconfort avant les règles.



Un dernier conseil, pour les femmes hors période de ménopause cette fois : vous pouvez leur recommander, même aux plus jeunes d’entre elles, de drainer leur foie pendant 3 à 5 jours à la fin de leurs règles. Ceci afin de poursuivre le travail d’élimination naturel des toxines réalisé par le corps. Ce faisant, elles se préparent mieux à affronter leur ménopause (et à la rendre plus confortable) en aidant régulièrement leur organisme à bien se détoxifier. Vous pouvez leur conseiller pour cela de l’artichaut, du radis noir ou des complexes spécifiques pour le foie

Claire Desvaux

 

 

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