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Membres à parte entière de la famille, la France compte 12,7 millions de chats et 7,3 millions de chiens, que se partagent plus de 48% des ménages.
C’est dire l’importance de la part de marché de l’alimentation bio pour les chiens et chats ! L’essor du secteur de la bio n’a en effet pas épargné celui du « petfood » et certains fabricants n’ont pas manqué de se lancer dans l’aventure.

 

Des aliments de première qualité pour nos amis à quatre pattes.

A partir du moment où on se tourne vers un mode d’alimentation bio pour soi-même et sa famille, notamment pour une nourriture exemple d’OGM, de pesticides et de produits phytosanitaires, on peut se demander pourquoi imposer une nourriture issue de l’agriculture conventionnelle à ses animaux de compagnie. Eux aussi ont des tubes digestifs sensibles aux produits chimiques, et force est de constater qu’ils développent les mêmes maladies que leurs maitres : problèmes de peau, d’agitation, stress, anxiété, diabète, cancer…Quand on sait le rôle capital que joue l’alimentation dans l’apparition de ces maladies dites de « civilisation » chez les humains, ont peut légitimement se poser la question de son impact sur la santé animale.

 

Alimentation bio ou bobo ?

Plus encore que l’alimentation bio pour les humains, celle pour les animaux est de 2 à 4 fois plus chère que ses équivalents en traditionnel, mais il faut comparer ce qui est comparable, puisque là où les croquettes de supermarché comptent environ 8% de viande, celles qui sont bio ont des teneurs de qui va de 40% à plus de 65%. Et il est évident que la viande coûte plus cher que la cendre,… qui compose une grande partie des croquettes non bio. De plus, lorsqu’on regarde la composition des aliments non bio, le ou les premiers ingrédients sont des glucides, notamment sous forme de céréales.

Claude Laugier, vice-président du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral, confiait e 2010 au magazine Terra Eco : « Certains produits de ce type représentent une aberration au niveau physiologique. Ils sont préparés à base de protéines de soja, parce que c’est moins cher, mais les chiens ou les chats sont des animaux carnivores qui aiment la viande… et en ont besoin ! » Pour lui, tout cela n’est qu’« un coup marketing ». « D’autant plus qu’au goût, les animaux n’apprécient pas forcément. »

 

Aliments pour chiens et chats bios ou physiologiques ?

Certes, bio ne signifie pas physiologique ou naturel, c’est pourquoi ne nombreuses marques vont plus loin en proposant des produits sans gluten, sans maïs, sans huiles recyclées. Contrairement aux aliments de supermarché peu couteux, elles n’intègrent pas des farines animales ou sous-produits animaux (les viscères, les têtes, les cous, les sabots, les pattes, ou les os ) mais de vrais morceaux de viande et cela a forcément un coût. Et surtout, on trouve des produits sans céréales, ni betterave, ce qui est essentiel quand on se rappelle que les chiens et chats sont des carnivores et que le tube digestif n’est absolument pas prévu pour digérer des glucides…d’où le diabète et le surpoids.

 

Une alimentation venue de loin

Enfin, si elle est bonne pour nos animaux, l’alimentation n’est pas forment bonne pour notre planète. Rares sont les marques françaises, et mis à part Nestor Bio, créée en 2011, numéro 1 du petfood français et qui affirme que ses croquettes sont « réalisées à partir de viandes, légumes et végétaux bio. Elles sont garanties sans pesticide, sans exhausteur de goût chimique ni arôme artificiel et colorant », l’essentiel des marques viennent de plus ou moins loin. Des Pays-Bas pour Yarrah, que l’on trouve facilement en magasin bio, à l’Italie pour Almo Nature ou aux Canada pour Go Natural.

 

Attention donc de ne pas vous arrêter à la mention « bio » sur les croquettes ou sur les boites de patée de vos chiens et chats. Prenez soin de vérifier que ce que vous leur donnez à manger correspond bien à leurs besoins physiologiques de carnivores et qu’en plus elles n’ont pas fat trois fois le tour de la planète avant d’atterrir dans leur gamelle !

Une alternative tout à fait naturelle, bien non reconnue par les vétérinaires (quelle peut en être la raison ?) et prônée par le Dr Jerémy Anso dans son livre « Ce poison nommé croquette », paru aux ed Dur à avaler, est l’alimentation crue (Biologically Adapted Raw Food ou BARF), à base de préparation surgelée ou de proie entière. Elle tente de recréer le régime alimentaire des chiens sauvages, principalement carnés à base de viande, d’abats, d’os, ainsi qu’une part très faible de légumes (souvent prédigérés) et de fruits (souvent gâtés).


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