Face à une défiance croissante des consommateurs à l’égard du lait de vache et de ses produits dérivés, de nouvelles boissons à base de soja, riz, avoine… ont peu à peu pris place dans les rayons alimentaires.
Dénommées «laits végétaux », il convient en fait plus justement de les désigner sous le terme de boissons d’origine végétale. En effet, le terme « lait », est en règle générale plutôt réservé à la sécrétion lactée des femelles de mammifères.
D’abord réservés à des initiés ou à des personnes devant les consommer par nécessité (du fait d’intolérances alimentaires), ces boissons sont désormais accessibles à un plus grand nombre.
Ainsi, elles s’invitent dans nos petits déjeuners et toutes sortes de recettes salées (gratins, sauces…) comme sucrées (entremets, crêpes…), mais peuvent-elles remplacer le lait de vache, et quels sont globalement leurs bienfaits ?
Tout d’abord, ces « laits » sont obtenus à partir de légumineuses (soja), céréales (riz, épeautre, avoine…), oléagineux (noisette, amande, sésame…). Ils peuvent être fabriqués de différentes façons : soit par réhydratation de la poudre de ces matières premières, soit par dilution dans l’eau de purée de fruits secs. Ils peuvent encore être réalisés en mettant à cuire, à feu doux, mais assez longuement, dans de l’eau, des céréales fraîches ou des fruits oléagineux qui seront ensuite plus ou moins finement broyés. Après cuisson, le liquide obtenu pourra être passé au tamis selon la consistance désirée : de celle d’une bouillie à un produit plus fluide.
L’arrivée de ces boissons végétales survient dans un contexte où le lait de vache est dans le collimateur. Mais pourquoi « bouder » le lait ? Ses détracteurs, de plus en plus nombreux, lui reprochent de favoriser des intolérances et des troubles tels que des allergies, une décalcification (un comble pour un aliment mis en avant, avec ses dérivés comme les fromages, comme la meilleure source de calcium qui soit !), des problèmes ORL, de l’asthme, des maladies de peau, des douleurs articulaires…
Pour appuyer leur thèse, ceux qui délaissent le lait s’appuient sur la juste constatation que nous, humains, sommes les seuls mammifères à continuer à boire du lait à l’âge adulte. De quoi s’interroger en effet sur la véritable nécessité de consommer ce produit à une époque où notre alimentation est suffisamment (voire trop) variée et abondante pour couvrir nos besoins nutritionnels.
Chez les plus jeunes, le meilleur des laits est et reste celui de la Maman, parfaitement ajusté aux besoins du bébé pour favoriser sa croissance et renforcer son immunité. Seulement, dans les cas où la Maman ne peut ou ne souhaite allaiter, les laits végétaux peuvent constituer une alternative bien plus intéressante que le lait de vache, adapté au petit veau, mais beaucoup moins au petit d’homme, car trop riche. Ainsi, le lait d’amande, associé à celui de blé pour renforcer sa valeur nutritionnelle et améliorer sa digestibilité, peut tout à fait convenir. Il convient tout de même de s’assurer au préalable que l’enfant n’est pas allergique aux fruits à coques ou qu’il n’y a pas d’antécédents dans la famille d’intolérance de ce type.
Le lait de soja est quand même à éviter chez les petits garçons du fait de sa richesse en isoflavones, des molécules ayant une action similaire aux œstrogènes de la femme (d’où sa consommation recommandée aux femmes lors de la ménopause).
Ces boissons sont dotées de nombreux avantages sur le plan nutritionnel :
Voici les meilleures façons d’accommoder ces boissons végétales :
Les laits végétaux ne sont donc plus réservés aux végétaliens ou aux personnes suivant un régime particulier (intolérantes au lactose, aux protéines de lait de vache).
Vous avez tout intérêt à encourager leur consommation auprès de votre clientèle, pour les bienfaits énoncés ci-dessus et pour augmenter la part des produits végétaux dans l’alimentation, encore souvent composée majoritairement d’aliments d’origine animale.
Si leur prix peut sembler élevé à certains, vous pouvez les inciter à les fabriquer par eux-mêmes à partir de céréales, légumineuses ou oléagineux.
De quoi coller à la grande tendance actuelle du fait maison.
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