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Les protections solaires ne sont pas la catégorie de cosmétiques bio qui attire en priorité les consommateurs, largement devancées par les soins du visage. Pourtant, elles n’ont rien à envier aux produits solaires non certifiés.

Comme cela est bien connu, un cosmétique de protection solaire sert à protéger notre peau des rayons du soleil :

  • d’une part des UVB, responsables essentiellement des coups de soleil et des brûlures, et d’autre part des UVA qui, bien plus puissants et pénétrant plus profondément dans la peau, accélèrent son vieillissement et sont susceptibles de provoquer des cancers.
  • Pour se souvenir de cette différence, il existe un moyen mnémotechnique très simple : UV-A comme « âge » et UV-B comme « brûlures ».

Il n’existe à ce jour que deux moyens de se protéger des UV.

Soit faire en sorte qu’ils soient renvoyés par la peau, comme le fait un miroir avec la lumière : c’est le mode d’action des filtres minéraux ; soit les piéger avant qu’ils n’agissent dans la peau : c’est le mode d’action des filtres chimiques.

(alias filtres organiques, car constitués de molécules organiques, c’est-à-dire à base de carbone).

Le souci avec les filtres organiques est qu’ils doivent être absorbés par la peau pour être efficaces.

Ils ne le sont d’ailleurs pas immédiatement, raison pour laquelle ils doivent être appliqués 20 à 30 minutes avant l’exposition au soleil.

De plus, comme on le sait, beaucoup sont allergéniques et/ou sont des perturbateurs endocriniens supposés ou reconnus, voire susceptibles d’induire à terme des cancers.

Enfin, ils sont également dangereux pour la flore et la faune aquatiques, participant entre autres à la mort des coraux.

Près d’une trentaine de filtres chimiques sont pourtant autorisés par la réglementation, comme l’octocrylène, l’éthylhexyl-methoxycinnamate, l’avobenzone, les benzophénones 1 et 3, etc

Concernant les filtres minéraux (dioxyde de titane ou oxyde de zinc, c’est-à-dire des sels métalliques), leur avantage est qu’ils agissent en restant à la surface de la peau et immédiatement.

Néanmoins, pour qu’ils puissent déployer leur effet miroir, il en faut une certaine quantité minimale.

Une quantité certaine, même : toujours bien lire les conseils d’application et de renouvellement de celle-ci.

D’où un effet éventuellement blanchissant sur la peau, néanmoins aujourd’hui plus réduit qu’autrefois, les fabricants ayant fait de grands progrès sur le plan galénique, sans avoir besoin de recourir à des nanoparticules (qui minimisent le voile blanc).

Outre leur action immédiate, les filtres minéraux – les seuls utilisés par les marques bio – offrent un autre avantage essentiel : celui de n’avoir aucun effet négatif sur la santé (aucune allergie notamment).

Sur le plan écologique, il semblerait néanmoins, pour être totalement transparent, qu’ils ont aussi un impact sur les coraux, mais bien moindre que les filtres organiques… et de toute façon que le réchauffement climatique.

Enfin, argument à toujours rappeler : un solaire bio n’est pas moins efficace qu’un solaire conventionnel à indice de protection équivalent. Car les méthodes officielles de laboratoire pour déterminer et valider cet indice sont toujours les mêmes, bio ou pas bio !

Et même si certaines marques conventionnelles commencent à délaisser les filtres chimiques, le reste de leur composition laisse en général à désirer (conservateurs chimiques, parfums de synthèse allergéniques, ingrédients pétrochimiques, etc.).

 

 


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