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« LE MÉGOT DES VILLES& SES COMPAGNONS DE VOYAGE »: UNEVIDÉOPÉDAGOGIQUEPOURILLUSTRERLA MIGRATIONDES DÉCHETS ABANDONNÉSDE LA TERRE VERS LA MERUN PHÉNOMÈNE ALARMANTET POURTANT PEU CONNU

 

«80% des déchets retrouvés en mer ont été jetés à terre» et seulement 26 % des Français ont conscience de ce transfert (étude IFOP).L’abandon des petits déchets semble anecdotique pour beaucoup, qui estiment qu’ils sont peu visibles et qu’ils seront nettoyés. Pourtant certains passent entre les mailles du filet et finissent leur parcours dans les océans.

 

Face à ce constat, l’association environnementale Gestes Propres lance une courte vidéo pédagogique (1min45) et fait le choix d’un ton décalé. À la façon d’un documentaire, le spectateur suit les péripéties d’un mégot abandonné, de la ville jusqu’à l’océan, comme nous pourrions suivre une migration animalière. Lavoix off du narrateur nous fait vivre chaque action, chaque embûche de ce mégot, et aussi sesrencontres avec d’autres déchets qui «migrent» comme lui. La caméra suitce petit déchet toxique jusqu’à sa destination finale, la mer, qu’il va polluer et où il va mettre plusieurs années à se dégrader. Et comme nous le découvrons à la fin du film, cette issue n’est malheureusement pas un cas isolé. Ce mégot retrouve de nombreux compagnons comme une bouteille, une canette, un masque, un jouet de plage, divers emballages ... Et la liste est longue.

Cette vidéo de sensibilisation est soutenue par le Ministère de la Transition Écologique et de la cohésion des territoires, l’Association des Maires de France et des présidents d’intercommunalité et les éco-organismes partenaires de Gestes Propres : Citeo, Alcome et Eco-Mobilier, nouvellement Eco-Maison.

Produit par Buffalo Corp et dirigé par Les Présidents, cettevidéosera diffusée sur les réseaux sociaux :

 

Elle sera aussi diffusée par l’ensemble des partenaires de Gestes Propres et mise à la disposition des collectivités territoriales qui souhaitent sensibiliser leurs administrés,et de tous les acteurs de la prévention des déchets abandonnés

80 % des déchets marins ont été jetés à terre : la migration des déchetsabandonnés, une dure réalité pour les mers et océans

Selon le système d’évacuation des eaux pluviales, un déchet abandonné en ville a de forts risques de parcourir des milliers de kilomètres et de finir sa course dans l’océan, emporté par les vents et les pluies. Ainsi, les déchets jetés sur les trottoirs, dans les caniveaux ou aux arrêts de bus, entraînent des conséquences graves et souvent sous-estimées. En effet, trop nombreux ou trop difficiles à collecter lorsqu’ils sont coincés entre les pavés par exemple,nombre de ces petits déchets échappent aux circuits de nettoyage.

Dans certains espaces maritimes, comme en Méditerranée ou en Mer de Chine, la densité d’objets présents dans les fonds marins dépasse le million par km2. Il s’agit de mégots, sacs plastique, cotons-tiges, emballages plastique, granulés de plastique, filets et équipements de pêche, etc. Comme l’indique François Galgani, Océanographe spécialiste des déchets marins à l’Ifremermais également parrain de Gestes Propres, actuellement ce sont environ 24000 milliards, soit 24 trillions de microparticules de plastiques qui flottent à la surface des océans dans le monde (source : Ifremer).

Ces déchets ont un fort impact sur la biodiversité marine et concernent tous les océans du globe. L’ensemble des espèces de tortues marines, 45% des mammifères marins et 21% des oiseaux marins sont affectés par les déchets marins (source: Commission Européenne).

Seule une prise de conscience générale pourramettre fin à cephénomènedestructeurqui a pris une nouvelle ampleur avec l’abandon des équipements anti-covid (masques, gants, etc.). Selon certaines estimations, 1,56 milliard de masques étaient arrivés dans l’océan fin 2020 (source : ONG OceansAsia).

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