Rhume, mal de gorge, sinusite, toux… reviennent traditionnellement chaque année dès les premières baisses des températures.
Ils ne sont pas pour autant inévitables ni irrémédiables. Il est en effet tout à fait possible de les prévenir et de les soulager en adoptant une bonne hygiène de vie et en s’appuyant sur des alliés sains et efficaces issus de la nature, de la ruche ou de la mer.
Faire confiance au naturel
On trouve dans la nature de nombreux remèdes très efficaces contre les refroidissements et les infections des voies respiratoires (IVR) parmi lesquelles on classe le rhume et la grippe.
Ces IVR sont dues à des virus qui touchent les systèmes respiratoire et immunitaire et, non ou mal soignées, elles peuvent se compliquer en pneumonie, bronchite ou sinusite.
Il est donc important d’agir sans trop attendre, en préférant les solutions naturelles d’autant plus que les traitements médicamenteux prescrits contre le rhume se contentent de diminuer son intensité et d’apporter un peu de confort.
Rappelons aussi que les antibiotiques luttent contre des bactéries alors que le rhume est d’origine virale : ils sont donc sans effet et peuvent, en outre, causer somnolence, troubles du transit intestinal, palpitations…
Il vaut donc mieux sans hésiter leur préférer les solutions naturelles, efficaces et sans effets secondaires.
En voici les plus incontournables.
Côté phyto
Les plantes ont fait leurs preuves pour assurer la défense de l’organisme et plus spécialement celles-ci.
L’échinacée est par excellence LA plante de l’hiver : cette fleur de la famille des Astéracées, dont les pétales retombent, provient d’Amérique du Nord où les Indiens avaient perçu ses bienfaits pour soigner toutes sortes de maux, blessures, morsures.
Parmi les différentes espèces d’échinacée, l’Echinacea purpura est reconnue pour soutenir le système immunitaire et ces effets ont été récemment confirmés par des études attestant de son activité antivirale, antibactérienne et de son efficacité pour diminuer la durée et l’intensité du rhume.
Par ailleurs, elle possède une action anti-inflammatoire particulièrement intéressante en cas d’états grippaux.
Sous quelle forme l’utiliser ?
En compléments alimentaires : comprimés, extrait de plante fraîche, sirop, spray buccal pour une action locale, gommes… Seule ou en synergie avec de l’acérola, de l’extrait de pépins de pamplemousse, de la propolis…
Le thym est un autre remède de choix, très ancien, doté d’un puissant antiseptique, anti-infectieux, antiviral et antibactérien.
Sous quelle forme l’utiliser ?
- En décoction ou infusion pour en extraire les principes actifs qui pourra être ensuite bue (pour une tasse, compter 1 cuillère de café de feuilles de thym séché à laisser infusion 5 à 10 minutes) nature ou avec un peu de miel bio (de thym, bruyère, sapin…) ou placée bouillante dans un bol afin de procéder à une inhalation (visage au-dessus du bol, tête recouverte par une serviette) pendant une dizaine de minutes.
- Sous forme d’huile essentielle (thym à thymol, satureoïdes ou à linalol) pour ses effets antiseptiques au niveau pulmonaire, tonifiants et stimulants de tout l’organisme : en diffusion, en inhalation, dans une cuillère de miel pour faire un grog ou encore en friction (préalablement diluée dans une huile végétale et non pure sur la peau car elle est dermocaustique).
L’aroma de l’hiver
Les huiles essentielles sont d’autres parades naturelles particulièrement efficaces dès les premiers signes de coup de froid (éternuements, nez encombré, mal de tête, fatigue…).
En cas de rhume, rhinite, nez qui coule, il convient de choisir celles qui possèdent des propriétés décongestionnantes et purifiantes pour les diffuser ou les utiliser en inhalation ou friction locale.
Les plus indiquées pour cela sont les huiles essentielles bio d’eucalyptus (mentholé ou radié), de niaouli, de saro, de sapin baumier ou pectiné, de pin larricio ou sylvestre, de ravintsare.
Pour les maux de gorge, la toux ou les enrouements, les huiles essentielles les plus indiquées sont celles de marjolaine à thujanol, thym à thujanol, cyprès toujours vert, menthe poivrée, estragon…
A prendre sur une pastille neutre à raison d’1 goutte ou à frictionner en douceur sur le thorax (2 à 3 gouttes diluées dans une huile végétale de sésame, jojoba ou amande douce bio).
La propolis, trésor de la ruche
Parmi les trésors de la ruche, la propolis est souvent assimilée à un formidable bouclier naturel. Cette substance résineuse est récoltée par les abeilles sur les résineux pour protéger la ruche, l’assainir et assurer son étanchéité.
La propolis est un concentré de bioflavonoïdes qui lui confèrent des propriétés antiseptiques, antibactériennes et antioxydantes : on l’assimile pour cela à un « antibiotique naturel ». Elle est donc parfaite pour protéger la sphère ORL, mais aussi pour les maux de la bouche (aphtes) et pour les affections intestinales.
Sous quelle forme l’utiliser ?
Extrait hydro-alcoolique, sirop, gommes, comprimés, spray buccal ou nasal, stick pour le nez, ampoules buvables (en association avec des plantes tonifiantes et/ou de la gelée royale).
Une bonne hygiène nasale avec l’eau de mer
Utiliser de l’eau de mer est un autre bon réflexe pour faire face aux infections hivernales.
Cet élément naturel contient en effet tous les minéraux et oligo-éléments naturellement présents dans notre organisme : nous sommes donc en parfaite affinité avec lui.
Sous quelle forme l’utiliser ?
- En ampoules buvables pour reminéraliser l’organisme et pallier d’éventuelles carences. En version hypertonique (c’est-à-dire à sa concentration originelle qui est 3 fois plus élevée que celle de notre plasma sanguin) quand on est fatigué ou déjà affaibli ou isotonique (diluée, ramenée à la concentration de notre corps).
- En spray nasal pour une action locale. Le spray isotonique sera préventif et peut même être utilisé tout au long de l’année pour éviter rhumes et allergies. Le spray hypertonique aura un effet décongestionnant quand le nez est déjà bouché.
Il est essentiel de veiller à choisir des sprays contenant une eau de mer pure, océanique et dont le fabricant peut garantir qu’elle a été prélevée en profondeur, dans des zones préservées de toute pollution, riches en phytoplancton, qu’elle a été microfiltrée à froid et surtout qu’elle n’a jamais été chauffée (la chaleur détruit les éléments vitaux essentiels et génère la formation de radicaux hydroxyle qui entraînent la déshydratation de l’organisme).
Toutes ces solutions naturelles peuvent être prises à titre préventif quand on est facilement sujets aux maux de l’hiver et quand on évolue dans un environnement à risques (collectivité, au contact d’enfants, de personnes fragiles…). Et aussi en dernière minute pour freiner et stopper l’évolution du mal.