Le mot stress provient du latin « stringere » signifiant serrer et du vieux français « estrece » qui exprime l’étroitesse, l’oppression. Il a ensuite évolué chez les anglo-saxons en stress pour évoquer une pression.
Le stress n’est en aucun cas une maladie, pas plus que le fruit du hasard. Phénomène normal, c’est avant tout un état physiologique destiné à nous aider à nous adapter à notre environnement et à affronter des situations de « danger » : l’organisme met alors tout en œuvre pour nous permettre de combattre ou de fuir face à un agresseur ou à une situation jugée hostile.
Le cœur se met alors à battre plus vite et plus fort, le débit sanguin augmente pour fournir davantage de sang aux muscles, le foie libère du glycogène, dégradé en glucose, qui leur servira de carburant, la pupille se dilate pour mieux percevoir le péril… Les glandes surrénales produisent l’adrénaline, célèbre hormone du stress et des enképhalines, substances naturellement analgésiques, sont aussi synthétisées.
Cependant, alors que nous ne pouvons pas dire que nous rencontrons au quotidien des situations qui mettent notre vie en jeu, nous expérimentons de plus en plus le stress. Un rythme de vie toujours plus rapide, davantage de pressions au niveau professionnel, des obligations que nous nous imposons par perfectionnisme ou que nous subissons pour nous conformer à des normes… font le lit du stress.
Sans considérer le stress comme une fatalité, mais sachant qu’il est difficile de passer outre, comment le gérer au mieux et tenter de l’apprivoiser en quelque sorte ?
Faire diversion
Toute activité qui occupe l’esprit aide à chasser le négatif et donc le stress. Selon ses goûts et ses affinités, on pourra ainsi choisir une activité artistique, intellectuelle, manuelle (bricolage, jardinage…) ou encore sportive.
Le sport est en effet un excellent moyen d’évacuer le stress et c’est pourquoi certaines personnes très sollicitées au niveau professionnel ressentent tant le besoin d’aller courir après une journée bien remplie au bureau, et ce, malgré une certaine fatigue intellectuelle et aussi physique. L’exercice permet de chasser les pensées négatives, surtout s’il s’agit d’une activité d’endurance (jogging, marche rapide…), qui, en sollicitant le souffle, aide à éliminer les mauvaises énergies générées par le stress. Pour optimiser cet effet, on peut en plus visualiser mentalement la négativité qui est ainsi expulsée.
Ici et maintenant
Hyper sollicités en permanence, nous recevons de multiples informations de tout ordre et pouvons les ressentir comme des agressions. Nos sens ne sont pas pour autant nourris comme ils se doivent. Nous devons donc apprendre à vivre et profiter de l’instant présent, à ressentir nos sensations et émotions quelles qu’elles soient et les laisser nous envahir, sans les fuir.
Des relations sincères et apaisées avec notre entourage, le contact de la Nature sont d’excellents moyens de nous reconnecter à nous-mêmes et de nous recharger et ressourcer.
Il convient en plus d’être attentif à soi, aux autres, à son environnement et savoir capter les petites choses, a priori insignifiantes, mais qui font toute la beauté et le charme de l’existence.
La méditation, discipline largement plébiscitée aujourd’hui bien au-delà de la pratique bouddhiste est un autre moyen de tenir le stress à distance. Avec un peu d’entraînement et d’assiduité, elle offre un retour au calme, une paix intérieure, favorise les émotions positives et amène une douce détente.
Un mag-simum de magnésium
Le stress est bien connu pour épuiser nos réserves en magnésium, mais aussi en vitamine B6 sans laquelle il ne serait pas correctement assimilé.
On trouve de bonnes quantités de magnésium dans les céréales, les fruits secs et oléagineux, les crustacés, les poissons gras et le cacao (d’où la réputation d’antistress attribuée au chocolat). La vitamine B6 se trouve quant à elle dans les protéines, les féculents et les produits laitiers.
Quand l’alimentation ne suffit plus, vous pouvez conseiller à vos clients de prendre du magnésium d’origine marine : l’eau de mer est en effet naturellement riche en magnésium, lequel se concentre par évaporation dans les marais salants. Les fabricants le proposent sous forme d’ampoules buvables mais son goût étant, il faut le reconnaître, vraiment très peu agréable, vous pouvez leur préférer les comprimés ou gélules. Il est dans les deux cas généralement associé à la vitamine B6 pour optimiser son assimilation.
En plus de son effet antistress avéré, le magnésium prévient et soulage les crampes et stimule naturellement le transit intestinal par son effet décontractant au niveau musculaire.
En état de stress, nous consommons aussi beaucoup de taurine (dérivé d’acide aminé soufré, naturellement présent dans l’organisme), également liée au magnésium dont elle permet la bonne fixation. Elle est apaisante au niveau musculaire, tout en calmant les neurones et les cellules cardiaques. Les aliments protéinés comme la viande, le poisson, les crustacés, la volaille, les œufs et les produits laitiers sont de bonnes sources de taurine (nul besoin d’avoir recours à une boisson énergétique très médiatisée !).
Des solutions essentielles
Riches de très nombreuses vertus, les huiles essentielles sont notamment apaisantes.
Parmi les mieux adaptées pour réduire le stress, vous pouvez conseiller à vos clients :
- La lavande fine : calmante et sédative, elle favorise l’endormissement et un sommeil de qualité, diminue les tensions nerveuses et apaise les migraines.
A conseiller : en diffusion, en brume d’oreiller ou en massage.
- La bergamote : cette huile essentielle d’agrume à l’arôme frais, doux et fruité est calmante, relaxante et favorise la bonne humeur et le bien-être.
A conseiller : en diffusion en cas de stress et anxiété ou en grog (1 à 2 gouttes diluées dans 1 cuillère de miel à dissoudre dans de l’eau chaude).
- La camomille romaine : obtenue à partir des fleurs, elle est sédative et calmante du système nerveux central. Elle diminue ainsi le stress, l’anxiété, l’insomnie et l’asthme nerveux.
A conseiller : en application sur le plexus solaire, la voûte plantaire, les poignets ou le long de la colonne vertébrale, diluée dans un peu d’huile d’amande douce ou de sésame.
Retour au calme
Le stress retarde l’endormissement et peut générer réveils nocturnes et insomnies. Un sommeil insuffisant ou non réparateur peut à son tour être à l’origine de stress, l’organisme, fatigué, étant moins bien armé pour lui faire face.Pour retrouver un sommeil de qualité, il convient de respecter ses besoins en repos (de 5 à 10 heures, voire plus pour certains), de se mettre au lit en respectant une constance dans les horaires de coucher (il faut être attentif aux signaux envoyés par le corps : bâillements, paupières lourdes, refroidissement du à une baisse de la température corporelle…).Par ailleurs, une bonne nuit se prépare en dînant tôt et surtout légèrement car notre corps n’est pas programmé pour digérer durant le sommeil. Le repas du soir peut ainsi se résumer à un bol de soupe de légumes et une compote ou un produit laitier.
Attention aux plats trop salés qui favorisent non seulement l’hypertension et la rétention d’eau mais aussi l’insomnie par un effet d’excitation du corps.
Du côté des plantes, la passiflore est bien connue pour favoriser la détente et ainsi faciliter l’endormissement. Il convient pour obtenir cet effet de la prendre sous forme buvable (ampoules ou infusion) ou en comprimés ou gélules, au moins 2 heures avant de se mettre au lit pour lui laisser le temps d’agir.
Certaines marques la proposent associée à de l’aubépine ou dans des complexes apaisants avec des plantes comme la valériane, le houblon, la mélisse…
S’adapter
Nous l’avons vu, le stress est une réponse d’adaptation mise en place par le corps face à une situation qui le perturbe.
Il existe dans la nature des plantes dites adaptogènes : celles-ci, pour résister à un environnement hostile et pouvoir s’y développer malgré tout, concentrent des nutriments essentiels qui les aideront à survivre. On compte parmi ces plantes la maca (originaire du Pérou, en altitude), le guarana (baie d’Amazonie), le ginseng (issu de sols pauvres d’Asie), l’éleuthéroque (provenant de Sibérie), l’ashwagandha (plante de la médecine ayurvédique)… Ces plantes ont depuis quelques années déjà fait leur apparition dans vos linéaires. Réputées pour accroître la vitalité en cas de fatigue et pour augmenter les défenses naturelles en hiver, elles sont aussi toutes indiquées pour aider le corps à s’adapter et à mieux résister à des stress physiques comme psychiques. Vous pouvez les conseiller soit en prise ponctuelle, dans des périodes de forte activité à l’origine de stress, ou encore sous forme de cures de 3 semaines à renouveler si nécessaire. Il n’est par contre pas justifié ni conseillé de les consommer sur de longues périodes : l’organisme finirait par s’y habituer et leurs effets s’en trouveraient diminués.
Le stress, mis en cause dans l’hypertension, les troubles cardio-vasculaires, les problèmes de peau… est aussi répertorié parmi les principaux freins au bonheur. Autant donc réduire son emprise négative sur nous par tous les moyens, en privilégiant évidemment les plus naturels disponibles dans les magasins bio.
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